Après avoir visité Brighton, nous poursuivons notre route sur la côte sud de l’Angleterre et faisons halte à Hastings. Grande ville de près de 100 000 habitants, Hastings se situe à seulement 85 km au sud de Londres.
Nous stationnons sur le front de mer. Comme dans toute cette région, la plage n’est qu’une grande grève de galets. L’architecture est plutôt homogène, de jolis petits immeubles, des esplanades fleuries, tout est propret et soigné, rien à voir avec le front de mer de Brighton qui nous est apparu sale et délabré.
Nous montons tout d’abord la colline en direction du château. Il est complètement en ruines, et sa visite ne semble présenter aucun intérêt. De là-haut nous avons tout de même une belle vue sur les toits. En redescendant vers le port, nous passons dans des rues bordées de maisons anciennes, plutôt jolies… Du port, on peut emprunter le East Hill Lift, funiculaire historique grimpant le long d’une falaise rocheuse au sommet de laquelle se trouve le Hastings Country Park.
Mais c’est le port qui attire notre attention, et tout d’abord les nombreuses et hautes cabanes qui bordent la plage. Ces structures de bois noir sont les “net shops” ou huttes à filet du rivage d’Hastings, qui étaient utilisées pour ranger le matériel de pêche. Recouvertes de planche goudronnées, elles étaient construites tout en hauteur pour limiter le paiement de l’impôt qui était calculé sur l’emprise au sol. On a tout d’abord l’impression d’arriver dans un véritable musée en plein air, mais très vite on se rend compte qu’il n’en est rien. Il y a bien une petite activité touristique grâce au train miniature qui promène quelques badauds du port aux attractions foraines, mais la vie du port est toujours centrée sur la pêche. Sur la grande plage de galets reposent de très nombreux bateaux de pêche. Ici on les appelle le “lugger” (Lougre). A l’origine le lougre est un bateau à voile, et c’est encore par ce nom que les habitants de Hastings les nomment, même s’ils sont à moteur.
A première vue, l’immense grève donne une impression d’abandon. Beaucoup de bateaux sont dans un état de délabrement avancé, et surtout on voit partout des engins de chantiers rouillés qui semblent abandonnés. Nous comprenons vite la raison de leur présence: les coques des navires sont toutes munies de 2 patins qui les font ressembler à une sorte de luge. Les vieux tractos à chenilles servent à les hisser sur les galets au retour de la pêche. Un homme ravaude un filet qui sèche sur la plage, d’autres restaurent un ancien canot de sauvetage, mais en cette belle journée d’été la plupart des pêcheurs sont probablement sur l’eau. Nous n’attendrons pas leur retour, déjà nous devons quitter Hastings pour Douvres où le ferry pour Calais nous attend. Bye bye Hastings !
Images de Hastings
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