Quel enfant n’a jamais rêvé de devenir un cowboy ? Cette petite figurine avec lequel on jouait enfant, en lequel on se déguisait à chaque carnaval. C’est donc ce rêve qu’a voulu réaliser Valentin lors de son road-trip sur les routes latino-américaines… Rendez-vous donc avec Valentin qui nous a fait le plaisir de partager avec nous son immersion au sein d’un groupe de cowboys de Patagonie !
Les Gauchos de Patagonie
Moi, c’est Valentin, 26 ans, et cela fait maintenant près d’un an que je vagabonde à travers différents pays en Amérique du sud. Depuis Lima, je suis passé par le sud du Pérou, la Bolivie, le nord du Chili pour enfin me trouver en Argentine. J’ai enchainé les woofings pour approcher la population et leur culture, et ainsi prolonger mon voyage sur ce continent sans trop dépenser.
C’est donc en descendant vers la Patagonie que cette idée m’est venue : découvrir la vie de ces fameux cowboys de la fin du monde. Je me suis donc rendu dans l’estancia Santa Thelma qui se situe entre les villes de Perito Moreno et d’El Calafate. En effet c’est un compagnon de voyage qui m’avait parlé de cette estancia et ses histoires me donnaient qu’une envie : sauter le pas et m’y rendre !
À mon arrivée j’ai fait la rencontre de Marc-Antoine Calonne. Ce nom francophone m’a étonné ! Tomber sur un gaucho français, ici, je m’attendais à tout sauf à ça ! C’est alors que j’ai fait la rencontre de ce grand personnage qui parcourt la Patagonie depuis des années. El Patroncito comme il est surnommé, est accompagné de son fidèle gaucho Juan-Carlos.
L’estancia possède des milliers de brebis, de moutons et d’agneaux mais également 70 chevaux de Patagonie qui sont en totale liberté. Dès le premier jour j’ai eu le droit de goûter au fameux asado, et je dois dire qu’ils sont forts niveau viande ici ! C’est un réel moment de partage où j’ai pu en apprendre plus sur leur fonctionnement, leur mode de vie et leur philosophie de la vie. C’était très drôle car on a tous partagé nos meilleurs moments comme nos pires galères de voyages.
Je n’étais pas forcément très attiré par des randonnées à cheval auparavant, mais au fur et à mesure j’ai vu le lien fort qui existait entre le gaucho et son cheval et au fil des jours, j’ai vite pris goût à ce sentiment de liberté, de galoper dans ces grands espaces sans fin. En revanche, je ne sais pas comment ils font pour rester la journée entière sur les chevaux ; à côté les selles de vélos sont bien molles et confortables !
J’ai également eu la chance d’arriver au moment de la tonte des moutons. C’était la fin de cette période mais j’ai quand même pu essayer de moi-même. Marc-Antoine avait ramené ses amis gauchos de la région pour l’aider à la tonte. On aurait dit une famille qui se retrouvait, c’était vraiment sympa de participer à ça ! En revanche, dans l’étable, je ne vous raconte pas la chaleur insupportable qu’il faisait avec toute la laine et les moutons. C’est un vrai travail d’équipe où certains font la tonte et d’autres nettoient la laine.
Non loin de l’estancia se trouve le lac Strobel. On y est parti afin de pratiquer la pêche. Je vous avoue, ce n’est pas ma plus grande passion, mais cette initiation dans ce cadre idyllique rendait ce moment assez authentique. Et puis, je n’avais jamais vu des truites de cette taille là, des monstres aquatiques ! C’était fort sympathique le soir de ce retrouver auprès de l’asado, au soleil couchant, de goûter la pêche de la journée. Je dois dire que cette journée m’a marqué car j’ai effectué des activités que je n’ai pas pour habitude de faire. De plus, je ne suis pas un grand fan de poisson, mais là, je dois dire que j’ai été surpris par le goût !
Au fur et à mesure des jours, j’ai vite compris pourquoi Marc-Antoine a décidé de quitter sa vie parisienne pour la liberté. J’ai été bouleversé par ces grands espaces et cet esprit de liberté que j’avais à cet endroit. Cela faisait du bien ces moments de calme, loin des klaxons, des bâtiments et du stress quotidien. Cette estancia est vraiment hors du temps.
Cette immersion a dépassé de loin mes espérances. Ces jours en pleine nature, dans une estancia en Patagonie, était tout simplement un rêve. Comme vous pouvez le voir, j’ai été surpris par toutes ces activités que je n’avais pas pour habitude d’effectuer, que ce soit chez moi en France ou bien en voyage. Pour finir, je suis fier de dire qu’un jour, j’ai été un gaucho !
Le site de l’estancia : https://estanciasantathelma.wordpress.com/
Toutes les infos possibles et imaginables sur les gauchos : http://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/chevaux-gauchos-argentine.
Images des cow-boys de Patagonie
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